Avant le démarrage des travaux, il est nécessaire de choisir son terrain constructible. Au même titre que le futur logement, ce dernier détermine la qualité de l’environnement de vie tout en répondant à des besoins spécifiques. Retour sur les grands critères de sélection à prioriser.
En quoi consiste la notion de terrain constructible d’un point de vue légal ?
Avant de s’attarder sur les principaux facteurs pour choisir son terrain constructible, il est essentiel de se pencher sur la réglementation en vigueur. Depuis la mise en application de la loi Lagleize en 2019, la législation fait la distinction entre le bâti (le bien) et le foncier (le terrain). Il est donc possible de louer ce dernier tout en accédant à la propriété de son logement. En matière de terrains constructibles, il convient aussi de se renseigner sur les normes réglementaires qui régissent certaines zones géographiques.
Ainsi, un terrain peut se trouver sur un site classé, voire à proximité d’un monument historique. Ce qui induit des restrictions en matière de construction, notamment en présence d’un PLU (plan local d’urbanisme). Sans pour autant constituer une formalité obligatoire, il est recommandé de demander un certificat d’urbanisme auprès des services municipaux. Ce document permet aussi de se renseigner sur le droit de propriété et la fiscalité appliquée.
Quelles sont les différentes options d’achat pour un terrain constructible ?
Pour choisir son terrain constructible, on distingue les parcelles isolées de celles qui font partie intégrante d’un lotissement. Dans ce dernier cas, cela peut induire un vis-à-vis avec les propriétés adjacentes et la voirie publique. De plus, la proximité avec le voisinage peut devenir de la promiscuité si les accès sont restreints ou partagés, notamment dans le cadre d’une servitude ou d’un droit de passage. Il peut alors être nécessaire d’effectuer des aménagements pour préserver son espace de vie privée. Pour information, les lotissements disposent généralement de leur règlement. À titre d’exemple, on y retrouve :
- la hauteur maximale des clôtures ;
- les limites séparatives des propriétés ;
- les conditions d’occupation au sol ;
- les zones de constructibilité…
Si vous choisissez un terrain constructible isolé, vous bénéficiez de la tranquillité des lieux. En contrepartie, cela peut induire des frais de déplacement plus importants, au quotidien. Les commerces et services sont généralement plus éloignés. Renseignez-vous également sur les axes routiers et, au besoin, les dessertes des transports en commun à proximité de votre future propriété. Si le terrain n’est pas encore viabilisé, il faut aussi prévoir des coûts pour le raccordement aux réseaux d’énergie, d’eau et de télécommunication. Tout dépend de vos priorités en matière de qualité de vie.
L’importance de l’emplacement et des aménagements d’un terrain constructible
D’un point de vue pratique, il convient également de choisir son terrain constructible selon l’emplacement. Ce dernier tient compte de plusieurs facteurs. Parmi ceux-ci figurent :
- l’exposition aux intempéries, à l’ensoleillement ;
- la présence ou l’absence d’un dénivelé ;
- les aménagements paysagers déjà réalisés…
Le premier point peut influer sur la dépendance énergétique du logement, tandis que le second permet de déterminer l’orientation de la maison. Par exemple, il est conseillé de privilégier une exposition au sud pour une construction sur une surface en pente. Idéal pour profiter de la luminosité et de la chaleur du soleil. Quant aux aménagements paysagers, ils peuvent constituer une protection contre le vent. En vue de réduire les déperditions thermiques, il est également plus facile de réguler la température en hiver comme en été.
D’autres conseils et éléments incontournables pour choisir son terrain constructible
Il est recommandé de réaliser une étude de sol avant de choisir son terrain constructible. À noter que l’ancien propriétaire a pu l’effectuer avant la mise en vente. Grâce aux caractéristiques de la parcelle, il est plus simple de gérer son projet de construction, d’anticiper d’éventuels aménagements avant les travaux de gros œuvre. La nature du sous-sol peut déterminer le type de fondations à privilégier ou la nécessité de procéder à un dallage, par exemple. Cela permet également d’accorder le type d’habitation à ces contraintes techniques.
Comme pour le logement, il est tout aussi important de choisir son terrain constructible selon sa superficie. Ce critère influe sur le prix d’achat, ainsi que sur les possibilités d’aménagements ultérieurs. Ceux-ci peuvent comprendre la construction d’une piscine ou l’agrandissement de la maison. À noter qu’un plan local d’urbanisme peut imposer une taille minimale pour une parcelle donnée.
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